3089 événements sur le vaccin contre le SARS-CoV-2 (COVID-19)
27.06.2022, 09:00
Les vaccins COVID pendant la grossesse offrent aux nouveau-nés une protection pendant au moins trois mois
La relation entre le COVID, les vaccins et les femmes enceintes a connu ses étapes pendant la pandémie. De nombreux spécialistes ont alerté dès le début de la crise sanitaire sur l'immunité que les femmes enceintes pourraient transmettre à leurs enfants lorsqu'elles sont vaccinées contre le coronavirus. Ceci est essentiel car l'infection par le SRAS-CoV-2 pendant la petite enfance peut également entraîner une maladie grave .
Maintenant, un nouvel essai publié dans la revue Clinical Infectious Diseases a examinéla transmission d'anticorps des mères immunisées à leurs bébés, à la suite de la vaccination prénatale.
Les chercheurs aux différents stades d'évolution de la pandémie ont mis en garde contre les risques particuliers des femmes enceintes. Par exemple, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont documenté plus de 190 000 cas d'infection par le SRAS-CoV-2 chez les femmes enceintes depuis janvier 2020, avec plus de 250 décès liés à la propagation de la maladie.
En plus de son rôle important dans la réduction des maladies maternelles,la vaccination prénatale contre le COVID-19 peut fournir une immunité néonatale dans les phases précoces et sensibles de la vie. Cependant,Par rapport aux enfants plus âgés, l'infection par le SRAS-CoV-2 dans la petite enfance peut entraîner une COVID-19 grave.
La récente étude publiée par des spécialistes de l'unité de virologie clinique du département de microbiologie clinique et des maladies infectieuses du centre médical universitaire Hadassah-Hebrew à Jérusalem , en Israël , a montré quela vaccination prénatale contre le COVID-19 entraîne un transfert transplacentaire efficace des anticorps anti-SRAS-CoV-2 générés par la mère.
"Comprendre le rôle de ces anticorps acquis passivement dans le maintien de l'immunité du nouveau-né et le développement d'interventions préventives nécessite de déterminer leur persistance", a déclaré l'un des principaux auteurs de l'article, le Dr Dana G. Wolf.
Les chercheurs ont cherché à évaluer les performances des anticorps neutralisants contre le SRAS-CoV-2 chez les nourrissons après la vaccination COVID-19 des mères à différents stades de la grossesse et au début de la gestation et du post-partum. L'équipe a examiné la durée de vie des anticorps anti-SRAS-CoV-2 d'origine maternelle chez les nourrissons et leur corrélation avec le moment de la vaccination prénatale.
27.06.2022, 08:50
La fin des rappels COVID fréquents ? : Des vaccins spécifiques contre Ómicron pourraient inaugurer des doses annuelles
Les vaccins contre le coronavirus et la maladie COVID-19 qu'il produit ont réussi à être créés en un temps record d'un an et ont été constituésle principal outil de lutte contre l'agent pathogène qui a déjà causé 547 millions d'infections et 6,3 millions de décès.
Deux ans et demi se sont écoulés depuis le début de la pandémie actuelle que nous traversons encore et plus d'un an et demi depuis le début de l'application des premiers vaccins, différentsles laboratoires du monde entier sont en phase finale de développement de nouvelles formules contre le COVID appelées vaccins de deuxième génération, qui sont plus efficaces, plus sûrs et plus faciles à appliquer. L'un des points sur lesquels les infectiologues se sont concentrés est la création d'une inoculation pour arrêter la variante circulante actuelle, Omicron, et toutes ses sous-variantes qui constituent toutes les infections actuelles.
Le laboratoire Moderna a déclaré que son nouveau vaccin spécifique contre Ómicron pourrait être un "tournant" dans la pandémie et ouvrir la porte à des rappels annuels similaires aux vaccins antigrippaux annuels. Le fabricant américain teste depuis plusieurs mois un nouveau vaccin, qui associe l'aspect original du jab au code génétique d'Omicron, la souche la plus transmissible actuellement dominante. Des données publiées mercredi par Moderna montrent que le vaccin bivalent, qui stimule une réponse immunitaire contre deux antigènes différents, offre une aussi bonne protection contre Omicron que le premier vaccin contre la souche originale de SARS-CoV-2, mais est probablement plus durable. .
L'infectiologue Paul Burton, directeur médical de Moderna, a déclaré que l'injection d'Omicron produisait "des niveaux très élevés d'anticorps" dans une étude de 800 et qu'il était convaincu qu'"ils se traduiraient par une protection clinique contre l'infection de toute la famille d'Ómicron ", depuis chez les personnes, il a constaté qu'il augmentait huit fois les niveaux d'anticorps contre la variante actuelle. Les personnes qui ont reçu le vaccin spécifique Ómicron avaient des niveaux élevés d'anticorps dans leur sang, enregistrant un score de titre moyen géométrique (GMT) de 941.
24.06.2022, 15:45
Moderna demande une autorisation pour un vaccin contre Omicron
Le laboratoire Moderna a déposé auprès de Swissmedic une demande d’autorisation pour un vaccin contre le coronavirus adapté au variant Omicron. La composition du produit a été adaptée, de manière à garantir une plus grande efficacité.
L’entreprise Moderna a déposé une demande d’extension de l’autorisation dont elle bénéficiait depuis janvier 2021 pour son vaccin Spikevax, indique vendredi Swissmedic dans un communiqué. Le vaccin bivalent contient de l’acide ribonucléique messager (ARNm) aussi bien pour la protéine spike de la souche de Wuhan que du variant Omicron.
Swissmedic veut examiner cette demande d’extension de l’autorisation en continu. Les requérants ne sont donc pas tenus de déposer un dossier complet dès le début. Ils peuvent se contenter de transmettre à l’institut les premières séries de données dont ils disposent, avec un échéancier indiquant les dates auxquelles ils déposeront les autres séries de données.
Les données reçues jusqu’à présent, actuellement en cours d’examen, incluent des analyses issues d’essais en laboratoire, ainsi que de premières données sur la fabrication et la qualité du vaccin. Swissmedic précise aussi que la date à laquelle une décision pourra être prise sur le rapport bénéfice/risque dépendra aussi de résultats d’essais cliniques qui n’ont pas encore été communiqués.
Il y a une semaine, l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait déjà annoncé avoir commencé à examiner une nouvelle version du vaccin Moderna contre le Covid-19, adaptée notamment au variant Omicron. L’entreprise américaine avait présenté le 8 juin les premières données sur l’efficacité de son sérum adapté.
Les 437 volontaires ayant reçu la nouvelle préparation comme deuxième rappel avaient, au bout d’un mois, nettement plus d’anticorps neutralisants qu’après une vaccination de rappel avec le produit traditionnel, en particulier contre Omicron, affirme le laboratoire.
23.06.2022, 14:37
L'Autriche va mettre fin à la vaccination obligatoire
Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l’abandon total de sa politique de vaccination obligatoire contre le Covid-19, après l’avoir déjà suspendu en mars un mois à peine après son entrée en vigueur.
«Il faut désormais vivre avec le Covid, nous allons donc mettre en oeuvre une oeuvre une série de mesures, ce qui signifie la fin de la vaccination obligatoire», a déclaré le ministre de la Santé Johannes Rauch lors d’une conférence de presse à Vienne.
23.06.2022, 08:45
Moderna a annoncé que son vaccin contre les nouveaux variants du COVID-19 sera prêt en août
La société américaine a déclaré que ses nouvelles doses de rappel avaient de bons résultats contre les derniers sous-variants d'Omicron.
Le vaccin de Moderna contre les variantes du covid-19 sera prêt à être expédié en août, car la société a fabriqué des doses avant l'approbation , a déclaré mercredi le PDG Stéphane Bancel à Reuters
"Notre objectif est déjà en août, puisque nous allons présenter toutes les données en juin, fin juin... nous espérons que le vaccin sera autorisé d'ici août ", a déclaré Bancel dans une interview.
Et il a ajouté : « Nous pourrons commencer à l'envoyer au mois d'août. Dans certains pays, cela pourrait être en septembre, mais ce sera vraiment une décision réglementaire. Car ce qui est (le) goulot d'étranglement maintenant, c'est la réglementation. Du point de vue de la fabrication, nous produisons le vaccin. »
La société de biotechnologie américaine a annoncé plus tôt ce mois-ci que le vaccin dit "bivalent", qui cible à la fois la souche covid originale et le BA.1 original d'Omicron , fonctionnait mieux contre les deux que son vaccin covid original, appelé Spikevax.
Dans de nouveaux résultats d'une étude clinique, la société a déclaré que le rappel fonctionnait également bien contre BA.4 et BA.5, les derniers sous-variants d'Omicron qui deviennent dominants en raison de leur capacité accrue à contourner l'immunité.
17.06.2022, 15:13
Les États-Unis autorisent les vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna pour les tout petits
L’Agence américaine des médicaments a autorisé en urgence vendredi les vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna pour les tout petits, ouvrant la voie à de premières injections désormais quasi-certaines dès la semaine prochaine aux Etats-Unis.
Le vaccin de Moderna, en deux doses, est autorisé en urgence pour les enfants entre six mois et 5 ans. Celui de Pfizer, cette fois en trois doses, l’est lui entre six mois et 4 ans. Il s’agit de la dernière tranche d’âge n’ayant pas encore reçu cette protection aux Etats-Unis, comme dans de nombreux pays.
L’agence américaine (FDA) a également approuvé, en même temps, le vaccin de Moderna pour les enfants de 6 à 17 ans. Le vaccin de Pfizer était lui déjà autorisé dès 5 ans dans le pays.
15.06.2022, 21:14
Des experts recommandent l’autorisation du vaccin anti-Covid de Moderna pour les tout petits
Un comité consultatif d’experts américains s’est prononcé mercredi pour l’autorisation du vaccin contre le Covid-19 de Moderna chez les enfants âgés entre 6 mois et 5 ans, ouvrant la voie à son autorisation quasi certaine aux États-Unis, avec de premières injections possibles dès la semaine prochaine.
Les 21 experts du comité, réunis lors d’une session retransmise en direct toute la journée, ont unanimement estimé que les bénéfices de ce vaccin chez les tout petits surpassaient les risques. Ils devaient par ailleurs se prononcer dans la foulée sur l’autorisation du vaccin de Pfizer pour les enfants de six mois à 4 ans. Les deux vaccins, au dosage réduit par rapport à celui des adultes, devront encore être officiellement autorisés en urgence par l’Agence américaine des médicaments.
15.06.2022, 19:13
Washington commence à donner des vaccins anti-Covid pour les enfants au reste du monde
Les États-Unis ont commencé mercredi à donner des vaccins contre le Covid-19 pour enfants à d’autres pays, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
«En partenariat avec Covax», le système international mis en place au début de la pandémie pour tenter de garantir un accès équitable du monde entier à ces remèdes, les Etats-Unis «vont commencer à donner des vaccins pédiatriques Pfizer pour les enfants de cinq à douze ans», a-t-il déclaré lors d’une réunion sur le Covid à Washington.
«La première cargaison part aujourd’hui: 300'000 doses données à la Mongolie, 2,2 millions de doses données au Népal», a-t-il ajouté, assurant que «beaucoup d’autres» étaient «prêtes pour les pays qui en voudraient».
Les États-Unis se veulent à la pointe de la distribution de vaccins au reste du monde. Antony Blinken avait annoncé en début de semaine qu’ils avaient franchi le seuil de 550 millions de doses partagées avec d’autres pays depuis le début de la vaccination.
Washington est aussi en avance sur beaucoup d’autres pays sur la vaccination des enfants de moins de douze ans. Les autorités sanitaires américaines ont même commencé mercredi le processus d’autorisation de vaccins pour les enfants de six mois à cinq ans, qui pourraient être inoculés dès la semaine prochaine aux Etats-Unis.
15.06.2022, 17:27
L’EMA lance l’examen accéléré d’une version modifiée du vaccin de Pfizer
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé mercredi le lancement de la procédure d’examen d’une version modifiée du vaccin de contre le Covid-19 de Pfizer afin de mieux protéger contre des variants spécifiques du virus, dont Omicron.
«Au fur et à mesure que la société progresse dans le développement de son vaccin adapté, l’EMA recevra davantage de données, notamment des données sur la réponse immunitaire au vaccin, ainsi que des données sur son efficacité contre les sous-variants d’Omicron», souligne l’EMA dans un communiqué.
10.06.2022, 20:08
Faut-il se (re)vacciner avant l’été?
Le nombre d’infections au coronavirus augmente à nouveau. Faut-il déjà un deuxième booster de vaccin? Le point sur la question.
10.06.2022, 13:37
Le vaccin de rappel sera payant pour les voyages à l’étranger
Les personnes qui demandent une vaccination de rappel contre le Covid-19 pour partir en voyage devront la payer elles-mêmes. Le Conseil fédéral a fixé vendredi les conditions d’accès aux vaccinations pour des raisons non médicales.
Chaque pays est libre de définir les conditions d’entrée sur son territoire. Suivant sa destination, il peut donc être nécessaire de recevoir une nouvelle dose de rappel. Les personnes intéressées pourront recevoir la piqure dans des centres désignés par les Cantons.
Ils s’acquitteront eux-mêmes des frais. Le prix sera fixé par les Cantons et les centres de vaccination. Toutes les vaccinations recommandées, comme le deuxième rappel pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli, resteront quant à elles gratuites.
Le Conseil fédéral a en outre repris deux nouveaux règlements de l’Union européenne (UE) concernant le certificat Covid numérique. Le certificat suisse sera ainsi compatible avec les prescriptions internationales.
Actuellement, la Suisse n’impose aucune limitation pour l’entrée sur son territoire, de sorte qu’aucun certificat n’est nécessaire. Pour les voyages à l’étranger, le gouvernement recommande de s’informer à temps des règles en vigueur dans le pays de destination. Il rappelle que de nombreux pays hors UE n’acceptent pas le certificat électronique suisse Covid. Il convient donc de prendre avec soi une version imprimée du certificat.
08.06.2022, 19:49
Achats de vaccins anti-Covid: le National suit le gouvernement
L’enveloppe pour les vaccins anti-Covid continue de faire débat. Par 134 voix contre 51, le National a approuvé mercredi le nouveau crédit demandé par le Conseil fédéral, d’un montant de 234,3 millions de francs. La Chambre des cantons avait décidé la semaine passée de ne débloquer que 68 millions.
Après que les sénateurs ont mis au jour la semaine passée le fait que la Confédération aurait signé des contrats pour des montants pas encore avalisés par le parlement, le Département fédéral de l’Intérieur a fait des recherches ces derniers jours et conclu que tous les contrats d’achat de vaccins étaient couverts par des crédits, sauf dans deux cas. Une enquête administrative est en cours, les résultats sont attendus en août.
Le réexamen effectué a aussi permis de revoir les besoins financiers à la baisse pour 2022, a indiqué le ministre des finances Ueli Maurer. Le crédit demandé s’élève désormais à 234,3 millions de francs, au lieu des 314 millions demandés initialement dans le supplément au budget.
Ursula Schneider-Schüttel (PS/FR) a dit comprendre la «stratégie de redondance» du gouvernement: «Nous ne savons pas quels seront les vaccins homologués à l’automne et lesquels protégeront bien contre les variants du virus.» Et de pointer des contrats caducs sans ce crédit.
L’UDC voulait s’en tenir à la copie du Conseil des États. «Il faut négocier de meilleurs contrats et ne pas agir dans la précipitation», a tenté d’argumenter Sandra Sollberger (UDC/BL).
Crédit d’engagement
Par 131 voix par 51, les députés se sont aussi ralliés à la proposition gouvernementale concernant le crédit d’engagement de 780 millions de francs pour 2023. Les sénateurs l’avaient réduit à 300 millions la semaine dernière.
La stratégie du Conseil fédéral a un prix mais c’est moins que le prix d’une nouvelle vague pandémique, a estimé Alex Farinelli (PLR/TI). Cette stratégie de prudence et de sécurité est la seule qui puisse répondre au seul objectif majeur, à savoir la protection de la santé de la population, a appuyé Michel Matter (PVL/GE).
Plusieurs montants ont été proposés pour le crédit d’engagement. La commission voulait 672 millions de francs. Cette somme prévoit l’achat du même nombre de doses mais à un prix moindre par unité, a expliqué Barbara Gysi (PS/SG) pour la commission. «Nous pourrons quand même acquérir deux fois sept millions de doses à Moderna et à Pfizer», a déclaré Felix Wettstein (Vert-e-s/SO).
L’UDC voulait à nouveau s’en tenir à la copie du Conseil des États. «Il faut attendre que tout soit tiré au clair avant de prendre notre décision», a argué Pirmin Schwander (UDC/SZ).
Le Centre proposait un «compromis», avec un crédit d’engagement de 560 millions, pour éviter du «gaspillage». La moitié des doses commandées jusque-là sont vendues ou jetées, a pointé Jean-Paul Gschwind (Centre/JU).
«Si on n’avait pas commandé assez de doses, je n’aimerais pas être devant vous aujourd’hui», a opposé Ueli Maurer. «Mieux vaut donc commander trop.» Et d’insister sur la nécessité pour le gouvernement de conserver une marge de manoeuvre.
Le dossier retourne au Conseil des États.
08.06.2022, 19:36
Moderna: bons résultats pour son vaccin modifié contre Omicron
L’entreprise de biotechnologie américaine Moderna a annoncé mercredi de bons résultats préliminaires pour la version modifiée de son vaccin visant spécifiquement le variant Omicron.
Une dose de rappel de 50 microgrammes a induit «une réponse d’anticorps (...) supérieure contre le variant Omicron, un mois après son administration, comparé au vaccin originel», a déclaré Moderna dans un communiqué.
Cette nouvelle formule, baptisée mRNA-1273.214, est un vaccin dit «bivalent», c’est-à-dire qu’il vise à la fois la souche initiale du virus -- comme le vaccin administré jusqu’ici dans le monde -- mais aussi en plus le variant Omicron.
Avec cette dose, les anticorps contre Omicron ont été multipliés par 8 par rapport au niveau de départ, selon la compagnie.
«Nous anticipons une protection prolongée contre les variants préoccupants avec mRNA-1273.214, ce qui en fait notre candidat principal pour un rappel à l’automne 2022», a déclaré Stéphane Bancel, le patron de Moderna. «Nous soumettons nos données préliminaires et analyses aux régulateurs, avec l’espoir que notre rappel bivalent contenant Omicron sera disponible à la fin de l’été», a-t-il précisé.
Les effets secondaires de cette dose étaient comparables avec le vaccin originel, et elle a été bien tolérée par les 437 participants à ces essais, a précisé la compagnie, qui prévoit d’étudier à nouveau la réponse immunitaire 91 jours après l’injection.
Tous les vaccins actuellement en circulation sont pour le moment basés sur la souche initiale du virus et se sont peu à peu révélés moins efficaces contre les variants apparus au fil du temps.
L’Agence américaine des médicaments (FDA) prévoit de réunir fin juin un comité afin d’étudier la question d’une version actualisée du vaccin, en vue d’une vaste campagne de rappel à l’automne prochain. Les experts seront chargés de se demander si la souche du virus utilisée pour élaborer les actuels vaccins «doit être modifiée, et si oui, quel(les) souche(s) devrai(en)t être sélectionnée(s) pour l’automne 2022», selon la FDA.
07.06.2022, 08:00
Ce qu'une nouvelle étude a découvert sur la protection vaccinale chez les patients hémodialysés
Une enquête récente menée par l'Imperial College de Londres a identifié un risque d'hospitalisation réduit de 75 %.
les patients sous hémodialyse font face à un double risque de COVID (SARS-CoV-2). Premièrement, la nécessité d'assister à une dialyse crée un plus grand risque d'exposition à l'infection; deuxièmement, en tant que groupe présentant une comorbidité et des réponses immunitaires altérées, l'infection est plus grave. En conséquence, chez ces patients, le risque relatif de décès est élevé dans tous les groupes d'âge.
Bien qu'il ait été démontré que les vaccins induisent des réponses immunitaires robustes et protègent les personnes contre l'infection dans la population générale, les patients hémodialysés ont généralement été exclus de ces essais. Maintenant, dans une analyse de patients insuffisants rénaux sous dialyse qui avaient été infectés par le SRAS-CoV-2, un groupe de chercheurs dirigé par des spécialistes de l'Imperial College de Londres a découvert queceux qui ont été vaccinés avaient un risque plus faible de contracter une COVID-19 grave. Les résultats, publiés dans le Clinical Journal of the American Society of Nephrology, ont réitéré les avantages de la vaccination contre le COVID-19 dans cette population de patients.
04.06.2022, 11:00
L'ANMAT a prolongé de deux mois l'utilisation des vaccins COVID expirés
En Argentine, l'Administration nationale du médicament, de l'alimentation et de la technologie médicale (ANMAT) a prolongé de deux mois l'utilisation du lot 210584 du vaccin AstraZeneca COVID-19 qui a expiré le 30 avril. Par une circulaire du Ministère de la Santé de la Nation, l'application de ces doses a été prolongée et autorisée jusqu'au 30 juin 2022.
Cela signifie que dans plusieurs cliniques de vaccination du pays, l'application d' inoculants périmés mais dont l'utilisation a été prolongée par l'organisme national de réglementation est autorisée.
03.06.2022, 11:08
Kirghizstan: un ministre arrêté pour corruption liée aux vaccins anti-Covid
Le ministre de la Santé du Kirghizstan, qui s’était illustré en promouvant une décoction à base de plante toxique pour combattre le Covid, a été arrêté pour des soupçons de corruption liés à une commande de vaccins contre le coronavirus.
Le ministre Alimkadyr Beïchenaliïev «se trouve dans une prison du Comité de la sécurité nationale dans l’attente de son procès», a déclaré vendredi à l’AFP un porte-parole du Parquet de ce pays d’Asie centrale.
Jeudi, les autorités avaient annoncé que M. Beïchenaliïev était soupçonné d’être impliqué dans la commande d’un surplus de deux millions de doses de vaccin contre le Covid par rapport aux besoins du pays et dont les bénéfices ont été «transférés sur des comptes à l’étranger».
Selon le Parquet, le préjudice pour les finances publiques s’élève à quelque 1,5 milliard de soms (environ 17,5 millions d’euros). Une vidéo publiée jeudi par les autorités montrait des membres des services de sécurité pénétrant dans les locaux du ministère de la Santé, puis menottant M. Beïchenaliïev dans son bureau.
Quelques heures à peine avant son arrestation, le ministre était apparu en public jeudi matin au côté du président Sadyr Japarov. M. Beïchenaliïev a fait parler de lui l’an dernier en préconisant la racine d’une plante, l’aconit, connue pour être très toxique pour l’homme, en tant que supposé remède miracle contre le Covid-19, en pleine vague de contaminations.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait critiqué la promotion faite par les autorités de cette racine. M. Beïchenaliïev est perçu comme un allié du président Japarov et son arrestation risque d’alimenter des rumeurs de lutte d’influence au sommet de l’Etat.
Le ministre de la Santé était sous pression depuis plusieurs semaines. Le mois dernier, ses adjoints l’ont appelé à démissionner en l’accusant de harceler des employés du ministère, y compris sexuellement. M. Beïchenaliïev a nié en bloc ces incriminations et accusé les services de sécurité de chercher à le faire tomber.
01.06.2022, 18:32
Les sénateurs veulent dépenser moins pour les vaccins anti-Covid
L’enveloppe pour les vaccins anti-Covid fait débat. Contrairement au National, le Conseil des États l’estime trop généreuse. Mercredi, par 39 voix contre 4, il n’a débloqué qu’une partie du supplément au budget de 2,7 milliards de francs demandé par le gouvernement. L’UDC s’est elle opposée à la totalité de la rallonge.
Le Conseil fédéral demandait un crédit de 314 millions de francs et un crédit d’engagement de 780 millions pour l’achat de vaccins en 2022 et 2023, des montants acceptés lundi par la Chambre du peuple. Les sénateurs ont réduit le crédit demandé à 68 millions de francs et le crédit d’engagement à 300 millions.
Le nombre de doses à acquérir est trop élevé et doit être ramené de 33 millions à 20 millions, a fait valoir la rapporteuse de commission Johanna Gapany (PLR/FR). Et de pointer le fait que la Confédération a signé des contrats d’engagement avec des fabricants de vaccins pour un montant total de 220 millions de francs sans possible retour en arrière, avant que le parlement n’ait donné son aval.
Avec 33 millions de doses, chaque Suisse pourrait être vacciné quatre fois, «on peut se poser des questions», a abondé Peter Hegglin (Centre/ZG). On ne sait pas s’il y aura de nouveaux variants en automne et quelle stratégie il faudra avoir, a contré Eva Herzog (PS/BS).
Mieux vaut être prudent et ne pas prendre de risque, a abondé le ministre des finances Ueli Maurer. Seule la gauche l’a entendu, son argument ayant été balayé par 32 voix contre 9.
31.05.2022, 11:25
Vaccin de rappel aux 5-11 ans: Swissmedic examine la demande de Pfizer
Swissmedic examine une demande de Pfizer portant sur l’administration d’un rappel de son vaccin contre le Covid-19 aux enfants de 5 à 11 ans. Celle-ci aurait lieu six mois au minimum après la primovaccination.
Le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech est autorisé en Suisse pour cette tranche d’âge depuis le 10 décembre 2021, rappelle mardi Swissmedic. Son dosage et ses modalités d’application diffèrent toutefois de celles du vaccin destiné aux personnes de 12 ans et plus.
Le vaccin utilisé chez les enfants affiche une concentration plus faible (10 microgrammes) et un volume d’injection (0,25 millilitre) quatre fois inférieur à celui que reçoivent les adultes. La vaccination de rappel consiste en une dose supplémentaire administrée aux personnes ayant achevé la primovaccination, afin de stimuler leur mémoire immunitaire.
28.05.2022, 09:30
Les vaccins COVID du futur : ils étudient une combinaison de nanoparticules protéiques plus efficace contre le virus
De nouveaux variants de COVID-19 qui montrent une évasion de la réponse immunitaire et une transmission rapide, même chez les personnes entièrement vaccinées, présentent une menace critique pour le contrôle de la pandémie et le traitement de la maladie, et ont remis en question l'efficacité des vaccins.
Aujourd'hui, une équipe interdisciplinaire de l'Institut des sciences biomédicales de l'Université d'État de Géorgie a détecté un vaccin nanoparticulaire qui combine deux protéines qui induisent des réponses immunitaires contre le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), qui semblent avoir le potentiel de devenir une bataille plus large et plus sûre contre le COVID, selon les chercheurs.
"La pandémie de SRAS-CoV-2 a causé plus de six millions de décès depuis 2019 -déclare Baozhong Wang, auteur principal de l'étude et professeur d'université à l'Institut des sciences biomédicales de la Georgia State University-, et c'est un fardeau pour la santé publique autour du monde. Le virus évolue rapidement, caractérisé par l'apparition de plusieurs variants importants.
25.05.2022, 12:12
Pfizer s’engage à vendre à prix coûtant vaccins aux pays les plus pauvres
Le géant pharmaceutique américain Pfizer s’est engagé mercredi à vendre à prix coûtant certains de ses médicaments et vaccins à 45 pays pauvres, dans le cadre d’une initiative annoncée lors du Forum économique de Davos.
«Avec tout ce que nous avons appris et accompli ces deux dernières années, il est maintenant temps de commencer à refermer davantage le fossé» séparant «ceux qui peuvent avoir accès à ces innovations et ceux qui ne le peuvent pas», a déclaré le PDG du géant pharmaceutique, Albert Bourla, au cours d’une conférence de presse présentant l’initiative en Suisse.
Pour le moment, cinq pays (Sénégal, Rwanda, Ghana, Malawi et Ouganda) ont rejoint cet accord, qui se concentre sur cinq domaines thérapeutiques: les maladies infectieuses, l’oncologie, les maladies rares, les maladies inflammatoires et la santé féminine.
«Cet engagement va accroître l’accès aux médicaments et vaccins brevetés de Pfizer disponibles aux Etats-Unis et dans l’Union européenne pour près de 1,2 milliard de personnes», a détaillé auprès de l’AFP Angela Hwang, responsable chez Pfizer.
Au total, 23 vaccins et médicaments de l’entreprise sont brevetés dans les domaines concernés. Cela inclut par exemple plusieurs traitements contre des cancers, mais aussi l’antiviral Paxlovid et le vaccin de Pfizer contre le Covid-19.
Si un prix plus avantageux a été négocié par ailleurs dans le cadre des efforts d’équité dans la lutte contre la pandémie, c’est celui-ci qui s’appliquera, a précisé Pfizer. La vente à prix coûtant signifie que seuls les coûts de fabrication et les dépenses de transport seront facturés dans les pays concernés.
Coûts de fabrication et de transport
Par ailleurs, si d’autres médicaments sont développés à l’avenir dans ces domaines, ils seront automatiquement inclus dans l’accord.
Présent à Davos, le président rwandais Paul Kagame a qualifié l’initiative de «pas important vers une sécurité sanitaire durable», ajoutant que «l’engagement de Pfizer établit une nouvelle norme que nous espérons voir imitée par d’autres».
L’accord a vocation à s’appliquer à terme à tous les pays à revenus faibles et à 18 pays à revenus faibles à intermédiaires, suivant la définition de la Banque mondiale.
Pfizer doit par ailleurs travailler avec les cinq pays déjà signataires pour identifier les changements nécessaires -- notamment en matière de procédures, d’infrastructures ou encore de formation du personnel soignant -- afin que ces traitements arrivent effectivement jusqu’aux patients.
Albert Bourla a par ailleurs affirmé mercredi que le géant pharmaceutique continuait à travailler avec la fondation Bill et Melinda Gates avec l’objectif de développer de nouveaux vaccins. «Les partenariats avec des entreprises comme Pfizer ont été essentiels aux progrès que nous avons réalisé», a réagi le milliardaire et philanthrope Bill Gates, également à Davos, citant l’exemple du vaccin contre les pneumocoques.
Les maladies infectieuses tuent près d’un million de personnes chaque année dans ces pays pauvres, selon l’entreprise. L’annonce de Pfizer «va faciliter l’accès à certains de ses traitements essentiels, et espérons-le, permettre une meilleure lutte contre les maladies ciblées», a commenté auprès de l’AFP Amesh Adalja, spécialiste en maladies infectieuses.
19.05.2022, 13:56
Le vaccin chinois anti-Covid Convidecia reçoit l’homologation d’urgence de l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé jeudi l’homologation d’urgence du vaccin anti-Covid Convidecia des laboratoires chinois CanSino Biologics, au moment où Pékin se bat contre une résurgence de la pandémie.
Ce vaccin est basé sur un adénovirus humain modifié, il est administré en une seule dose et l’OMS le recommande pour tous les groupes d’âge à partir de 18 ans, précise un communiqué de l’OMS.
18.05.2022, 19:01
Achats de vaccins anti-Covid soutenus de justesse en commission
La Confédération a besoin de 2,7 milliards de plus pour le budget 2022. La commission des finances du National soutient l’achat de vaccins contre le Covid-19 pour 2022 et 2023 par 12 voix contre 10.
Les crédits supplémentaires les plus importants de ce supplément au budget 2022 sont liés à la lutte contre la pandémie de Covid-19: 2,1 milliards de francs pour l’assurance chômage et 314 millions pour l’achat de vaccins. Ce dernier crédit a fait l’objet d’âpres discussions, indique la commission mercredi dans un communiqué.
Une importante minorité de la commission estime que le nombre de doses de vaccin qu’il est prévu d’acheter est trop élevé. Elle souhaite de plus que la Confédération ne finance plus l’achat de vaccins contre le Covid-19 d’ici la fin de l’année 2022. Elle propose donc de réduire en conséquence les crédits.
La nouvelle contribution fédérale à l’assurance-chômage de 2,1 milliards de francs a également été contestée. Cette somme doit permettre de financer les paiements relatifs à l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail, qui doit être versée rétroactivement en vertu d’un arrêt du Tribunal fédéral.
Une minorité veut que le versement de ces paiements rétroactifs soit nettement plus restrictif et propose de réduire le crédit supplémentaire à 100 millions de francs. Sa proposition a été rejetée par 18 voix contre 7.
D’autres minorités proposent, entre autres, de supprimer les ressources supplémentaires allouées à l’OFSP, le crédit d’engagement pour la compensation à l’étranger des émissions de gaz à effet de serre de l’administration fédérale, ainsi que la compensation d’une partie des dépenses prévues dans le cadre de la coopération bilatérale au développement pour l’hébergement des personnes en quête de protection en provenance d’Ukraine.
La Commission des finances a soutenu le paquet global du gouvernement par 14 voix contre 7. Le supplément au budget 2022 sera examiné par le Conseil national et par le Conseil des États à la session d’été.
17.05.2022, 18:12
La dose de rappel de vaccin anti-Covid autorisée pour les 5-11 ans aux Etats-Unis
Les enfants âgés de 5 à 11 ans vont à leur tour pouvoir recevoir une dose de rappel du vaccin anti-Covid de Pfizer, ont annoncé mardi les autorités sanitaires américaines.
L’Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé la dose de rappel pour cette tranche d’âge «afin d’offrir une protection continue contre le Covid-19», a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Un comité d’experts des Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) doit se réunir jeudi pour examiner à son tour la question, et recommander cette dose de rappel.
Elle doit être injectée 5 mois minimum après la première série de deux piqûres. Le dosage utilisé est de 10 microgrammes, tant pour les injections initiales que pour la dose de rappel (contre 30 microgrammes pour les 12 ans et plus).
Cette autorisation intervient au moment où les Etats-Unis enregistrent une hausse du nombre de cas de Covid-19, avec environ 90.000 nous cas déclarés par jour. Les hospitalisations sont également en hausse.
13.05.2022, 08:26
Le vaccin de Moderna approuvé pour les enfants de 6 à 11 ans
Le vaccin Spikevax de Moderna contre le Covid-19 sera désormais aussi utilisé pour les enfants de 6 à 11 ans, a indiqué Swissmedic. En comparaison avec les adultes et les adolescents de 12 ans et plus, les enfants âgés de 6 ans au moins recevront deux demi-doses du vaccin à quatre semaines d’intervalle.
La principale étude réalisée sur les enfants de 6 à 11 ans a montré que la réponse immunitaire déclenchée par le vaccin contre le virus SARS-CoV-2 est comparable à celle qui est observée chez les jeunes adultes, a précisé vendredi Swissmedic.
28.04.2022, 13:52
Etats-Unis: Moderna demande une autorisation pour vacciner les moins de 6 ans
L’entreprise américaine Moderna a déclaré jeudi avoir déposé aux Etats-Unis une demande d’autorisation pour pouvoir administrer son vaccin contre le Covid-19 aux enfants entre 6 mois et 5 ans.
Il s’agit de la dernière tranche d’âge à ne pas encore pouvoir être vaccinée dans ce pays ainsi que dans de très nombreux autres. Le dossier doit maintenant être examiné par l’Agence américaine des médicaments (FDA).
27.04.2022, 15:29
L’UE veut conserver ses capacités de production de vaccins
L’Union européenne entend conserver l’essentiel de ses capacités de production de vaccins, fortement développées face à la pandémie de Covid-19, pour affronter les futures crises sanitaires, a annoncé la Commission européenne mercredi.
«Après une montée en puissance sans précédent (face au Covid), l’UE a atteint une capacité de production équivalente à 3 ou 4 milliards de vaccins par an. L’initiative +EU FAB+ permettra de garder une partie de cette capacité opérationnelle pour les futures crises sanitaires», a indiqué le commissaire chargé du Marché intérieur, Thierry Breton.
Bruxelles lancera sous peu un appel d’offres aux fabricants disposant d’installations en Europe pour qu’ils les maintiennent en état de produire à grande échelle des vaccins selon trois technologies différentes (à ARN messager, à protéine recombinante ou à vecteur viral).
«Il faut se préparer à différents scénarios, de manière coordonnée (...) L’improvisation, la fragmentation ne sont pas une option. De pompier (face à l’urgence du Covid), il faut devenir architecte d’une Union sanitaire qui protège la santé publique, la résilience de la société et de l’économie», a observé le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas.
La situation sur le front du Covid-19 «offre aux États membres la possibilité de renforcer leur surveillance (sanitaire), leurs systèmes de santé et leur préparation générale» à de futures pandémies, explique l’exécutif européen.
Pour autant, la Commission appelle les Vingt-Sept à rester vigilants face à une possible résurgence de la pandémie de coronavirus, en «intensifiant la vaccination», en adoptant «des systèmes de surveillance basés sur l’obtention d’estimations fiables et représentatives», des «tests ciblés» et le «séquençage d’échantillons suffisants» pour suivre avec précision la circulation des variants.
26.04.2022, 13:29
Le Danemark suspend sa vaste campagne de vaccination anti- Covid
Le Danemark, où toutes les restrictions ont été levées le 1er février, va mettre fin temporairement à sa vaste campagne de vaccination anti-Covid, ont annoncé mardi les autorités sanitaires.
«Nous sommes dans une bonne position. Le printemps est arrivé et nous avons un bon contrôle de l’épidémie, qui semble s’atténuer», a expliqué dans un communiqué l’une des responsables de l’Agence de santé danoise SST, Bolette Søborg. «C’est pourquoi nous clôturons le programme de vaccination de masse contre le Covid-19».
Cette décision est justifiée par la forte couverture vaccinale (près de 81% des 5,8 millions de Danois ont reçu deux doses et 61,6% trois) et des indicateurs encourageants: avec des taux d’hospitalisations stables et une baisse du nombre de nouvelles infections.
La campagne doit reprendre après et les vaccins restent disponibles pour les non-vaccinés qui le souhaitent. «Nous prévoyons d’ouvrir à nouveau le programme de vaccination cet automne», a précisé Bolette Søborg.
Touché par la vague Omicron dès novembre, le Danemark avait alors intensifié sa campagne d’immunisation, ouverte dès cinq ans, accélérant l’accès au rappel avant de proposer mi-janvier une quatrième dose aux plus vulnérables à peine plus de deux semaines avant la levée totale des restrictions.
14.04.2022, 19:13
Pfizer va demander l’autorisation du rappel de vaccin chez les 5-11 ans
L’alliance Pfizer-BioNTech a annoncé jeudi des résultats positifs pour ses essais cliniques portant sur un rappel de son vaccin anti-Covid chez les enfants de 5 à 11 ans, et dit prévoir de déposer une demande d’autorisation «dans les prochains jours» aux États-Unis, puis ailleurs dans le monde.
Les essais ont notamment analysé le sang d’enfants ayant reçu cette dose de rappel environ six mois après la deuxième. Après l’injection, les niveaux d’anticorps neutralisants contre le variant Omicron ont été multipliés par 36 par rapport aux niveaux observés après la deuxième dose. Omicron est désormais le variant dominant dans le monde.
Les deux doses initiales pour les enfants de 5 à 11 ans sont autorisées par l’Agence américaine des médicaments (FDA) depuis fin octobre. Le dosage utilisé pour cette tranche d’âge est de 10 microgrammes, tant pour les injections initiales que pour la dose de rappel (contre 30 microgrammes pour les 12 ans et plus).
Pfizer et BioNTech «prévoient de soumettre une demande pour une autorisation d’utilisation en urgence d’un rappel chez les enfants âgés de 5 à 11 ans aux États-Unis dans les prochains jours», selon un communiqué commun.
Pour les moins de 5 ans, les résultats des essais cliniques de ce vaccin sont toujours attendus, après que les entreprises ont annoncé vouloir tester pour eux une série initiale de trois doses.
En effet, pour ces très jeunes enfants, un dosage de seulement 3 microgrammes par piqûre a été choisi, mais la réponse immunitaire déclenchée après seulement deux doses n’était alors pas suffisante.
14.04.2022, 16:24
Un nouveau vaccin en Suisse, mais pour quoi faire?
Le produit de Novavax, bientôt disponible, utilise une technologie plus traditionnelle que les vaccins à ARN messager. Les explications d’un expert.
07.04.2022, 13:17
Scholz échoue à faire voter une vaccination obligatoire en Allemagne
Le gouvernement du chancelier allemand Olaf Scholz a échoué jeudi à faire voter par les députés une obligation vaccinale contre le Covid à partir de 60 ans.
Le projet de vaccination obligatoire, promesse du chancelier allemand enlisée depuis plusieurs mois, a obtenu 296 voix pour mais a été rejeté par 378 députés. Neuf membres de la chambre basse du parlement allemand se sont abstenus.