Des scientifiques de l'EPFL misent sur la technologie pour comprendre pourquoi le coronavirus entraîne parfois la formation de caillots. Grâce à un modèle de poumons "sur puce", ils ont pu observer en direct l’attaque du virus contre l’enveloppe des vaisseaux sanguins.
Une étude récente suggère qu’environ 10% des patients hospitalisés présentent des caillots sanguins. On ne sait pas non plus pourquoi le virus provoque cette réaction, à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux dans les cas les plus graves, a indiqué mercredi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.
Pour comprendre le phénomène, des scientifiques de l’EPFL ont adapté un modèle de poumon artificiel: une puce microfluidique qui reproduit la structure d’une partie de l’organe. Elle peut héberger divers types de cellules pulmonaires, vasculaires ou immunitaires. Avec ce dispositif, les chercheurs peuvent suivre en direct l’assaut du SARS-CoV-2.