Ces décès, selon le responsable, ont touché principalement les groupes considérés comme vulnérables au sein de la population. Sur les treize décès signalés au cours de la première semaine de l'année , onze d'entre eux avaient plus de 65 ans et avaient des antécédents médicaux qui ont aggravé leur situation face au virus. Les deux autres souffraient de maladies graves, le coronavirus étant le facteur déterminant de leur décès.
« À ce jour, au cours de la première semaine épidémiologique, nous avons enregistré treize décès dus au Covid-19, tous appartenant à des groupes vulnérables. Onze d’entre eux ont plus de 65 ans avec des comorbidités et deux ont moins de 65 ans, tous deux atteints de maladies graves dont la Covid-19 a été l’issue », a déclaré le ministre.
La gravité de la situation sanitaire devient évidente avec ces décès qui montrent la vulnérabilité de certaines couches de la société. Les paroles du ministre Vásquez soulignent la nécessité urgente de renforcer les mesures de prévention et de protection, en particulier pour les groupes considérés à haut risque, afin de contenir la propagation et de minimiser les conséquences mortelles de cette maladie.
Le Pérou n'est pas dans la sixième vague, selon le ministre de la Santé
De plus, César Vásquez a exclu l'existence d'une sixième vague d'infections au Covid-19 . Bien qu'il ait reconnu une augmentation des cas, il a précisé que ceux-ci n'ont pas déclenché une augmentation significative des admissions dans les unités de soins intensifs (USI).
"Nous sommes très loin des chiffres qui correspondraient à ceux-ci. S'il y avait une augmentation des cas, mais la majorité sont des patients infectés par le nouveau sous-type JN 1, il n'y a pas eu d'augmentation significative des admissions en soins intensifs", a-t-il ajouté. .
Le chef du Minsa a indiqué que la majorité des personnes touchées par ce variant appartiennent à des groupes considérés comme vulnérables. Il a notamment mentionné que onze des défunts avaient plus de 65 ans et souffraient de comorbidités , soulignant ainsi la vulnérabilité de cette tranche de la population face au virus.
Il a également exhorté les citoyens à se faire vacciner, soulignant que le vaccin représente la mesure la plus sûre pour protéger la famille, les amis et les voisins. Il a souligné l’importance d’être extrêmement prudent avec les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé préexistants.
"Le vaccin bivalent, selon l'OMS, protège contre les cas graves ou la mortalité et c'est pourquoi il y a une augmentation des infections, mais pas des hospitalisations ni de nombreux décès."
Mesures pénales contre les faux médecins
Le gouvernement a annoncé des mesures juridiques contre ceux qui, sans disposer de la spécialisation appropriée, diffusent dans les médias des informations alarmantes sur le domaine de la santé. Le ministre a exprimé son inquiétude face à ceux qui, sans fondement, remettent en question l'efficacité des vaccins ou promeuvent des alternatives non soutenues par les autorités sanitaires.
"Si des messages négatifs sur l'efficacité d'un vaccin sont diffusés dans les médias ou si l'on suggère d'attendre un prétendu "meilleur" vaccin, la population pourrait se méfier et retarder sa protection", a-t-il noté. C'est pourquoi il a appelé la population à se faire vacciner et à faire confiance aux orientations et recommandations du ministère de la Santé.