L'ancien président Martín Vizcarra a comparu devant la Commission de surveillance, dans la matinée de ce mardi 29, pour répondre aux prétendues manipulations irrégulières au cours de son administration contre la pandémie de COVID-19.
« Pour découvrir et enquêter, vous devez rechercher toutes les sources, vous devez agir objectivement, sans aucun type de parti pris. Le même que je vois dans le document (de la convocation), car ils sont juste en train d'enquêter et dans le texte il est écrit 'pour la terrible gestion de l'urgence sanitaire'. Ils portent déjà un jugement de valeur", a réprimandé l'ancien responsable lors de la session du corps législatif.
« Avant que je vienne en tant qu'invité, maintenant ils me disent que je viens en tant qu'enquêteur parce qu'ils ont trouvé des inexactitudes dans mes déclarations, mais ils ne m'en disent pas une seule. Il me semble injustifié qu'ils ne détaillent pas (...) ce que j'ai dit je le ratifie", a-t-il dit.
À un autre moment, lors de sa présentation devant les membres de la commission susmentionnée, Vizcarra Cornejo a nié que des accords aient été conclus, pendant son mandat, pour l'acquisition de tests rapides pour COVID-19.
"Je l'exclus. Tout comme le conseil d'administration du Congrès a catégoriquement rejeté la demande par souci de confiance, je la rejette également catégoriquement. À aucun moment il n'y a eu d'accord pour (a) l'achat de tests rapides, comme on peut le voir », a-t-il déclaré.
Répond après fautes à la Commission de Contrôle
« J'ai toujours assisté aux convocations qui m'ont été adressées tant par le Congrès de la République que par le ministère public. J'ai été convoqué ici le 3 mai, pour le même problème, et j'ai répondu à toutes les questions qui m'ont été envoyées", a-t-il déclaré.
Par la suite, il a assuré que le 4 novembre, date à laquelle il avait programmé une convocation, son avocat était en déplacement à l'étranger.
« J'ai envoyé des documents faisant état de cela, avec une copie des billets aller-retour de mon avocat, indiquant qu'il revenait le 14 novembre, le jour où il était prêt. Ils ont reporté le rendez-vous au 9, je me suis souvenu que mon représentant légal était en voyage, la même chose s'est produite le 11 novembre. J'ai eu trois convocations alors que mon avocat était à l'étranger (…) A aucun moment, comme on a voulu le démontrer, il n'y a eu de ma part de refus de me présenter à la convocation », a-t-il déclaré.
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