Caracas, 16 septembre (EFE).- Des centaines de personnes au Venezuela ont passé plusieurs heures ce samedi dans les files d'attente pour faire le plein d'essence, une situation fréquente dans certains États du pays mais qui se produit rarement à Caracas, où depuis vendredi des stations-service Ils enregistrent ces files de véhicules en attente de carburant.
L'entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA), l'unique fournisseur de ce service, n'a pas fourni d'informations à ce sujet, on ne sait donc pas s'il y a un problème d'approvisionnement, comme le prétendent de nombreux internautes sur les réseaux sociaux, où circulent des vidéos qui spectacle des lignes, notamment dans la capitale vénézuélienne.
EFE a pu vérifier que quatre stations-service de l'est de Caracas ont des dizaines de véhicules en attente, tout comme à Maracaibo, capitale de l'État pétrolier Zulia (frontière avec la Colombie).
De même, les habitants des États de Trujillo, Falcón et Lara, situés à l'ouest, ont assuré à EFE que les lignes persistent aujourd'hui, même si elles sont pratiquement courantes dans certaines villes de ces régions.
À la mi-juin, lorsqu'une situation similaire s'est produite, avec une apparente pénurie de carburant à Caracas, PDVSA a publié une déclaration dans laquelle elle assurait que les stations-service fonctionnaient normalement et que l'industrie avait une capacité suffisante pour approvisionner le marché national.
Le Venezuela, qui possède les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, a connu plusieurs périodes de pénurie d'essence au cours de la dernière décennie, en particulier dans les États frontaliers, une situation que l'exécutif attribue au sabotage des opposants et aux sanctions économiques internationales.
En 2020, alors qu’une grave pénurie survenait qui paralysait pratiquement le pays, le gouvernement a acheté du carburant à l’Iran, un mécanisme qui s’est répété depuis.