Quito, 02 août (EFE).- Un groupe de syndicats de télécommunications en Équateur a exhorté mercredi le gouvernement national à préciser l'extension des concessions de l'espagnol Telefónica Movistar et du mexicain Claro, et à conclure les procédures en cours pour reprendre les négociations de contrat renouvellement.
La Asociación de Empresas de Telecomunicaciones (Asetel), la Asociación Ecuatoriana de Proveedores de Servicios de Internet (Aeprovi) y la Asociación de Proveedores de Servicios de Valor Agregado (Aprosva) señalaron en un comunicado conjunto que la prórroga de las concesiones "resulta inminente e essentiel".
Le gouvernement équatorien, dirigé par le président conservateur Guillermo Lasso, a suspendu les négociations avec Telefónica et Claro en mai dernier pendant 120 jours ou jusqu'à ce que diverses institutions fournissent une série de rapports demandés.
La suspension est intervenue moins d'une semaine après la "mort croisée" déclarée par Lasso, avec laquelle il a dissous l'Assemblée nationale (Parlement), avec une majorité d'opposition et a ainsi forcé la convocation d'élections générales extraordinaires avec lesquelles il a coupé son mandat.
Les concessions Claro et Telefónica, accordées en 2008 pour une durée de 15 ans, expirent le 27 août pour la société mexicaine et le 30 novembre pour la société espagnole.
Avant l'annonce de la suspension des pourparlers, le Gouvernement a annoncé que les concessions seront prolongées jusqu'à ce que la négociation de renouvellement soit reprise et finalisée, mais cette prolongation n'a pas encore eu lieu alors qu'il reste bien sûr moins d'un mois avant l'expiration du contrat. .
Les trois syndicats ont regretté que le gouvernement "n'ait pas encore achevé l'évaluation pour résoudre les besoins en services de télécommunications exigés par la société, malgré les 21 mois qui se sont écoulés depuis l'ouverture du processus de négociation en août 2021 jusqu'à la publication de la résolution de suspension en mai. 2023".
"Ce retard a généré de l'incertitude à la fois dans l'industrie et dans le grand public, qui ignorent les résultats des consultants techniques contractés", ont averti les trois associations.
En ce sens, ils ont exhorté l'exécutif à conclure avec les actes juridiques nécessaires pour étendre les concessions », afin d'apporter « transparence et sécurité juridique au processus ».
"Il est essentiel d'inclure la présentation rapide d'études d'évaluation pour faire face à l'expansion des services demandés par la société", ont-ils déclaré dans la déclaration commune.
"Nous demandons que la continuité des négociations soit garantie dans un cadre de sécurité juridique, tant pour les citoyens que pour les investisseurs impliqués dans le secteur des télécommunications", ont-ils ajouté.
Selon des sources proches de la négociation consultées par EFE, il existait au début des négociations une très grande différence entre les conditions économiques que l'État s'attend à recevoir et ce que les entreprises sont prêtes à payer pour une nouvelle concession.
Cela est dû au fait que, selon les comptes de résultat des entreprises, les marges bénéficiaires des services téléphoniques ont été réduites, car la facturation a baissé alors que le besoin d'investissement dans la technologie pour augmenter la bande passante Internet, comme la 5G. EFE
fgg/fa/laa