Washington, 19 octobre (EFE).- Les États-Unis ont annoncé jeudi l'ouverture d'un nouveau bureau en Équateur pour traiter les demandes d'asile des personnes originaires de Cuba, d'Haïti, du Nicaragua, du Venezuela et de la Colombie.
Actuellement, l’administration de Joe Biden dispose de ce type de centres, appelés Safe Mobility Office, en Colombie, au Costa Rica et au Guatemala, auxquels l’Équateur adhère désormais.
Le Département d'État a déclaré dans un communiqué que le nouveau bureau serait opérationnel « dans les semaines à venir » et servirait à aider les migrants et les réfugiés à rechercher des voies légales pour migrer vers les États-Unis et d'autres pays.
Dans sa phase initiale, a-t-il ajouté, le projet accordera la priorité aux demandeurs d'asile cubains, haïtiens, nicaraguayens, vénézuéliens et colombiens arrivés en Équateur à partir du 18 octobre.
Également aux personnes de ces nationalités qui sont inscrites auprès du ministère de l'Intérieur de l'Équateur pour un certificat de résidence.
Il n’est donc pas prévu de répondre aux demandes des Équatoriens.
Washington a publié cette annonce au lendemain du lancement d'un nouveau programme de regroupement familial pour les migrants équatoriens qui ont des parents directs citoyens ou résidents permanents aux États-Unis.
Les Safe Mobility Offices sont des centres installés depuis avril dernier par les États-Unis dans plusieurs pays de la région pour proposer des itinéraires de migration légaux et empêcher les personnes d'emprunter le chemin vers la frontière avec le Mexique.
Les centres ont reçu quelques critiques pour le manque de rendez-vous en ligne.