Saint-Domingue, 12 octobre (EFE).- La République Dominicaine a reçu 7 597,1 millions de dollars d'envois de fonds entre janvier et septembre derniers, ce qui représente une augmentation de 3,9% par rapport à la même période de 2022, un montant qui provenait en grande partie de aux Etats-Unis, a rapporté la Banque centrale ce jeudi.
En septembre, les envois de fonds se sont élevés à 827,2 millions de dollars (4,6% de plus que le même mois de l'année dernière), dont 639,6 millions provenaient des États-Unis, soit 85,5% du total, étant donné que la grande majorité de la diaspora dominicaine y est concentrée.
L'augmentation des envois de fonds enregistrée entre janvier et septembre est conforme aux prévisions selon lesquelles, à la fin de cette année, ce concept dépassera les 10 milliards de dollars.
Selon la Banque centrale de la République dominicaine (BCRD), septembre devient le neuvième mois consécutif de cette année en termes d'augmentation des envois de fonds, un comportement observé depuis le début du dernier trimestre 2022.
Les niveaux de chômage aux États-Unis et l'expansion soutenue du secteur des services là-bas, où travaillent la majorité des Dominicains, ont contribué à cette augmentation.
De l'Espagne, deuxième pays de la diaspora dominicaine, 40,6 millions de dollars ont été reçus en septembre, soit 5,4% du total, tandis que 1,0% et 0,8% des flux sont arrivés respectivement d'Haïti et d'Italie, et le reste des envois de fonds a été divisé entre des pays comme la Suisse, le Canada et le Panama, entre autres.
La BCRD estime qu'au cours de l'année 2023, se poursuivront d'importants flux d'envois de fonds, d'exportations, de revenus du tourisme et d'investissements directs étrangers, revenus en devises qui, de l'avis de l'entité émettrice, favorisent la stabilité relative actuelle du taux de change.
En outre, la Banque centrale a indiqué que les flux plus importants de revenus extérieurs lui ont permis de maintenir un taux adéquat de réserves internationales, qui ont atteint fin septembre 15.857,4 millions de dollars, un niveau qui représente 13,2% du produit intérieur brut. PIB) et environ 5,9 mois d'importations, au-dessus des seuils recommandés par le Fonds monétaire international (FMI).