Après une séance plénière, le Conseil de la profession juridique a rejeté cette prétendue divulgation de données dans une déclaration institutionnelle, dans laquelle il a également demandé une enquête "pour en déterminer l'auteur et engager des mesures pénales ou disciplinaires contre quiconque correspond".
Comme l'explique le Bureau des Avocats, "il est légitime que le Ministère Public, dans l'exercice des pouvoirs qui lui sont attribués par son Statut Organique, rende compte des événements parus dans les médias et dans lesquels ses actions sont mises en doute".
Toutefois, le Conseil de l'Ordre a précisé que « de telles communications ne peuvent en aucun cas dépasser les pouvoirs d'information attribués au Parquet par le Statut précité à l'article 4.5, mais doivent être effectuées dans le cadre de l'Instruction du Parquet 3/ 2005 du 7 avril relative aux relations entre le parquet et les médias.
Ainsi, il a exhorté "à respecter, dans tous les cas" , le Protocole de conformité signé entre le Conseil général de la profession juridique et le ministère public, "pour éviter que soient divulguées des données qui pourraient nuire à la situation de la personne mise en examen". Dans le processus."
La Plénière a exigé « le respect maximal de la confidentialité des communications entre les parties comme garantie de l'État de droit », en plus de demander « que les mesures appropriées soient adoptées pour empêcher que ce type d'actions ne se produisent et garantir le respect dû ». « à la confidentialité dans des processus de cette nature. »
Enfin, il a exigé « la constitution immédiate » d’une Commission mixte du Procureur général de l’État et du Conseil de la profession juridique espagnole « pour la révision et la mise à jour du Protocole d’action pour les procès de conformité ».
*Information préparée par Europa Press