Lima, 27 octobre (EFE).- L'ancien président péruvien Martín Vizcarra (2018-2020) a nié ce vendredi devant une commission du Congrès toute irrégularité dans les contrats attribués aux entreprises chinoises pendant son mandat.
"Nous avons été clairs et catégoriques en affirmant que durant notre gestion en tant que ministre des Transports et Communications et président de la République, nous n'avons favorisé ni tenté de favoriser ou d'orienter aucun contrat", a assuré l'ancien gouverneur aux journalistes après s'être rendu au siège du Législatif. .
Vizcarra a été vice-président et ministre des Transports et des Communications dans le gouvernement de Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018), auquel il a succédé à la tête de l'État après avoir présenté sa démission pour éviter d'être destitué par le Congrès.
L'ancien gouverneur a ajouté qu'il avait demandé à la commission d'enquête, devant laquelle il a témoigné en séance réservée, d'établir le montant destiné aux contrats avec les entreprises chinoises et a déclaré que ces concessions sont examinées par l'Organe de contrôle des marchés de l'État, qui dépend de l'État. Ministère de l'Économie et des Finances (MEF).
"Ha sido casi dos horas de preguntas. Creo que hemos aclarado todas las dudas de la comisión respecto a este importante tema", sostuvo Vizcarra, quien se presentó a esta citación luego de no acudir a una primera convocatoria que se le hizo para el pasado Vendredi.
La commission, présidée par le législateur Héctor Valer, du parti de droite Somos Perú, enquête depuis le 14 septembre sur les prétendues irrégularités dans la livraison, entre 2018 et 2022, de 93 ouvrages à 13 entreprises chinoises par le ministère des Transports et des Communications. .(MTC).
Le Congrès a noté que ces contrats "ont suscité l'intérêt public, en raison de l'état d'exécution réel des travaux, qui sont paralysés et/ou soumis à l'arbitrage, causant un préjudice économique à la population directement bénéficiaire".
Le groupe législatif a annoncé le 18 octobre qu'il avait décidé de convoquer Vizcarra ainsi que l'ancien gouverneur Francisco Sagasti (2020-2021), en plus de rendre visite à l'ancien président Pedro Castillo à la prison de Lima où il purge une détention préventive après avoir été licencié pour avoir tenté de transporter un coup d'État.
Valer a indiqué que le rapport final sur cette enquête sera remis en décembre prochain pour débat et vote par l'ensemble du Congrès.